Depuis le 1ᵉʳ mai 2025, plusieurs modifications sur les cotisations et contributions ont été faites. Le taux de contribution patronale à l’assurance chômage est redescendu à 4 %. Ce taux avait connu une hausse de 0,05 % en 2017 avec l’instauration de la contribution exceptionnelle et temporaire (CET). Aujourd’hui, on assiste à la suppression de cette dernière, ce qui permet un retour au taux initial de 4 %. Découvrez les impacts et les avantages de cette baisse du taux de contribution pour votre entreprise.
Qu’est-ce que le taux de contribution assurance chômage ?
Le taux de contribution d’assurance chômage est un pourcentage du salaire brut qu’un employeur doit verser à chaque fin de mois à l’URSSAF pour financer le système d’assurance chômage. Cette somme varie en fonction du salaire du salarié. Pour le calculer, il faut prendre le salaire brut du salarié et le multiplier par le taux en vigueur. La somme perçue par l’URSSAF est utilisée ensuite pour financer les indemnisations perçues par les demandeurs d’emploi via des plateformes comme France Travail. L’objectif du gouvernement est de lutter contre la précarité de l’emploi et d’inciter les entreprises à allonger la durée des contrats de travail, d’où la mise en place d’une baisse du taux de contribution.
Les avantages de la baisse du taux de contribution pour votre société
La baisse du taux de contribution représente un avantage majeur pour votre entreprise. En réduisant vos cotisations sociales, elle diminue directement vos dépenses et le coût du travail. Pour les grandes entreprises, cette économie peut être particulièrement significative chaque année. Grâce à cet allègement des charges, le montant total dépensé pour chaque salarié baisse, ce qui facilite l’embauche et encourage la création d’emplois stables.
De plus, cette réduction favorise la signature de contrats à long terme, stabilisant ainsi vos équipes et améliorant l’image de votre entreprise. Elle vous permet également d’investir davantage dans la formation ou l’amélioration des conditions de travail. Finalement, vous bénéficiez d’un allègement financier, d’une meilleure compétitivité et d’un climat social renforcé, autant de facteurs qui privilégient la croissance et la confiance au sein de votre société.
L’impact sur les autres cotisations patronales
L’abaissement exceptionnel et temporaire de 0,05 % du taux de contribution patronale à l’assurance chômage impacte directement d’autres cotisations liées à la paie, notamment celle du bonus-malus sur les contrats courts. Ce dispositif est à la charge de l’employeur et varie en fonction du taux d’assurance chômage. Il est calculé en comparant le taux de séparation de l’entreprise (c’est-à-dire la fréquence à laquelle elle met fin à des contrats donnant lieu à France Travail) au taux médian de séparation observé dans son secteur d’activité.
À noter que les démissions des contrats d’apprentissage et de professionnalisation ne sont pas prises en compte dans ce calcul. Les contrats concernés sont les CDI, les CDD et les contrats de travail temporaire (intérim).
Baisse du bonus-malus pour les entreprises
Depuis le 1ᵉʳ mai 2025, ce changement de taux a entraîné une légère baisse du bonus-malus :
- Le malus passe de 5,05 % à 5 %
- Le bonus est réduit de 3 % à 2,95 %.
Cette diminution impacte également la « valeur T » qui est un coefficient utilisé pour calculer la réduction générale des cotisations patronales (couramment appelée « réduction Fillon »). Elle dépend principalement du taux d’accidents du travail et maladies professionnelles, mais aussi des éventuelles baisses de cotisations. Depuis cette baisse du taux de contribution à 4 %, la « valeur T » est fixée à 0,3193 pour les entreprises de moins de 50 salariés et à 0,3233 pour celles de 50 salariés et plus, au lieu de 0,3194 et 0,3234 auparavant.
Vous avez plus de 11 salariés et vous exercez dans l’un des sept secteurs d’activité cités ci-dessous ? Alors vous êtes chanceux car vous êtes concerné directement par la baisse de la taxe bonus-malus !
Voici la liste des sept domaines professionnels concernés :
- fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d’autres produits minéraux non métalliques
- travail du bois, industries du papier et de l’imprimerie.
- hébergement et restauration
- production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution
- autres activités spécialisées, scientifiques et techniques
- transports et entreposage
- fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac
Les avantages d’un intérimaire pour votre entreprise
Choisir un intérimaire, c’est opter pour une solution à la fois flexible et maîtrisée sur le plan financier. Contrairement à une embauche classique, le coût d’un intérimaire est parfaitement transparent. En effet, il se calcule simplement à partir du salaire brut, du volume horaire et d’un coefficient de facturation. Ce coefficient englobe non seulement la rémunération, mais aussi toutes les démarches administratives, juridiques et sociales, ainsi que les indemnités de fin de mission. Vous bénéficiez donc d’un collaborateur immédiatement opérationnel, sans frais cachés ni gestion complexe. N’hésitez pas à consulter notre article sur Comment calculer le prix d’un intérimaire ? Pour en savoir plus.
L’intérim ne se limite pas aux missions de courte durée, il peut aussi inclure des contrats en CDI intérimaire qui permette d’intégrer des profils qualifiés sur le long terme. La durée maximum à ne pas dépasser pou ce type de contrat est de 18 mois. Avec l’intérim, vous contrôlez vos dépenses tout en profitant d’une main-d’œuvre qualifiée et disponible, ce qui vous permet d’ajuster vos effectifs en toute sérénité et de vous concentrer pleinement sur le développement de votre activité.